« Premiers jours de juillet » (doc 12, Poli) : Desmarquest aurait dit, au café Prévost à Meun, « Il y a un maquis à Achères, je vais prévenir immédiatement Yvon »
Lundi 3 juillet 1944 :
- date prévue pour la livraison de tabac d’après Dominique Poli
- départ de Robert en mission confiée par responsables de Seine-et-Marne (doc 20, ajout à la main)
Mardi 4 juillet 1944 :
- le fils Prenant, « paraît-il » (brigadier Petit), part en « mission » le matin (d’après Dominique Poli), ainsi que Robert Ménégoz (erreur : d’après Pierre, il est parti le lundi).
- Arrestations des membres du maquis (Marco Ménégoz, Laurent Poli, Jacques Motta, Robert Rius et Jean Simonpoli + Dominique Poli, M. Santerre et le brigadier Guy, ami des Poli)
- Arrestation de Laurent et Dominique Poli dans Achères par des voitures allemandes
- 2 autres maquisards arrêtés de la même manière à Amponville (lesquels ?), alors qu’ils allaient “faire un tabac”.
Nuit du 4 au 5 : d’après le brigadier Petit, Simon dit que les Allemands ont frappé à sa porte cette nuit-là (à la Chapelle-la-reine ?)
Mercredi 5 juillet : Robert Ménégoz envoie Marco Lazare à la grotte qui la trouve vide, avec les indices d’un départ précipité (doc 20). Marco Lazare y passe la nuit.
Jeudi 6 juillet : retour de Marco Lazare et hypothèse d’une fuite au point de ralliement fixé dans ce cas (dans l’Yonne) => doc 20
? Quelques jours après les arrestations :
- Yvon (le, cultivateur, pas le Russe blanc) dit que Simon a désigné Prenant comme le délateur du maquis (doc 17) et ne comprend pas cette accusation.
- Dominique Poli ne partageait pas la cellule de son fils.
- Marco, Rius, Simonpoli et Laurent Poli partageaient “peut-être” la même cellule (doc 21)
- Dominique Poli, Santerre et le brigadier Guy sont envoyés à Compiègne
- Le brigadier Guy et Santerre sont déportés en Allemagne
- Les wagons qui devaient emmener Dominique Poli sont incendiés par la Résistance puis il est libéré par les Américains.
- De retour à Achères, Dominique Poli est persuadé que les cinq maquisards ont été déportés en Allemagne, d’autant que les registres de Compiègne indiquent qu’ils y ont bien été mutés en date du 21 juillet.
13 juillet : Mme Galinier dit avoir été arrêtée par les Feldgendarmes (doc 15). Elle soupçonne Desmarquests d’avoir alerté les Feldgendarmes.
21 juillet : premières exécutions à Chamfroy (doc 20)
22 juillet : nouvelles exécutions à Chamfroy (doc 20)
3 août 1944 : Onésime Hermier, jardinier, affirme qu’il a vu, à cette date, à 11 h, Jean Simonpoli vivant dans sa cellule (bien qu’ayant subi des tortures)
14 août : nouvelles exécutions à Chamfroy (doc 20)
17 août : dernières exécutions à Chamfroy (doc 20)
18 septembre 1944 : internement de Desmarquest (d’après le brigadier Petit).
9 décembre : découverte du charnier
14 décembre 1944 (doc 20) : obsèques nationales
Non datés, d’après la lettre du brigadier Petit du 27 décembre 1944 à M.-A. Simonpoli, sources non mentionnées (« j’ai appris ») : deux inconnus sont allés chez M. Santerre et ont demandé du tabac pour les maquisards. Le débitant aurait répondu : « J’ai du tabac pour les maquisards. » L’un des deux hommes avait le teint algérois (Prenant ?) et « aurait montré » des billets de banque. Les deux hommes auraient ensuite été arrêtés et les arrestations auraient suivi dans la nuit. Petit mentionne un mouton dans le groupe mais dit que ce n’est qu’une hypothèse. Dit aussi que Desmarquets aurait dit : « Il paraît qu’il y a un maquis en forêt, il faut que je voie cela ! » Dit que Mme Santerre affirme qu’un homme qui était venu chercher des haricots a dit : « Vous nous excuserez Madame on fera beaucoup de bruit » et le soir même (lequel ?) les arrestations avaient lieu (lesquelles ? où ?)
Marco Ménégoz 